Nous sommes partis à la découverte de Saint Martin l’Astier et son église à l’écart du village dont l’architecture m’interrogeait. J’ai donc préparé mon parcours pour qu’il soit le plus diversifié possible. Au programme un peu d’histoire, une magnifique rivière, une plaine alluviale et enfin la forêt de la Double. Après avoir analysé les cartes et les photographies aériennes, j’ai décidé d’emprunter la servitude de marchepied, puis de grimper sur les hauteurs pour profiter des rayons du soleil sur ce versant de forêt exposé au Sud. Voici notre itinéraire pour une promenade d’environ 7 km.
Nous nous garons près de la petite église Saint Martin. C’est un endroit qui, à tous les coups, me procure du plaisir. Le silence et ces pierres chargées d’histoires ont un charme fou.
Trônant au milieu des champs et prairies, loin du village, sa tour octogonale, datant du IXème siècle, aurait guidé, à l’aide d’un fanal, les pèlerins dans la nuit.
Bien qu’isolée, je ne suis pas la seule voiture sur le parking car, cet endroit est le 11ème spot d’un parcours de Pêche Passion. Il y a d’ailleurs à quelques mètres une rampe de mise à l’eau (petit doute sur l’appellation de la chose 😉 ).
Nous commençons à marcher et une fois de plus, j’ai la chance d’être face à un miroir d’eau. Ce spectacle est toujours aussi reposant.
Nous resterions bien là, à regarder le temps qui passe mais, il fait tout de même -4°C. Vite ! Marchons pour lutter contre le froid !
La gelée Ce matin, il y avait des milliers de diamants dans les champs. Les gens ont dit : “C’est la gelée.” Mais moi, je sais bien que c’est la lune qui a fait craquer tous ses colliers. Anne-Marie Chapouton
Terminée l’exubérance de l’automne, la palette de l’hiver se compose de noirs, blancs, gris, bleus et bruns. Pour ma part, je considère que ce sont les couleurs du sommeil de la nature.
Nous rencontrerons tout de même quelques oiseaux, dont le héron que Stig et Tistou observent, le rouge–gorge, quelques grives, une bécasse et le tambourinage d’unpic noir.
Nous arrivons au barrage hydroélectrique.
Pas très à l’aise dans ce genre d’endroit, je ne m’attarde pas pour leurs sécurités.
J’ai toujours quelque chose à regarder au grand désespoir de Stig qui comme d’habitude, m’attend patiemment. 🙂
Comment ne pas immortaliser le givre sur ces feuilles d’orties ?
… ou ces quelques samares d’Erable toujours accrochées sur leurs branches.
Nous quittons les bords de l’Isle et traversons la plaine à la queue leu leu...
… pour arriver sur les hauteurs de St Martin l’Astier avec ces bâtisses typiques ...
et un paysage à perte de vue sur la vallée de l’Isle.
Après la découverte du hameau de Fraicherode, nous reprenons les pistes et je détache mes compagnons...
… pour une petite pause qui s’impose.
Attention les yeux ! Prise de vue cavalière de Stig entrain de déguster sa part.
C’est reparti.
Mais ils profitent de micro-pauses gourmandes tout au long du trajet.
Et pendant ce temps-là, pour notre plus grand plaisir, le soleil nous rend visite.
et j’espère que notre prochaine promenade sera tout aussi agréable.
A bientôt pour de nouvelles découvertes sur les sentiers de Dordogne
2 thoughts on “Rando’bique : St Martin l’Astier”
Trop beau comme d’habitude avec toutes ces notes poétiques!! C’est écrivain en plus du reste que tu devrais faire.. lol..
Trop beau comme d’habitude avec toutes ces notes poétiques!! C’est écrivain en plus du reste que tu devrais faire.. lol..
Merci Linda. Venant de toi, je prends ce compliment très au sérieux. ?