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Les vers de terre, ces prodigieux partenaires!

Posted on 16 mai 202110 janvier 2022 by dusentieraupotager

Les vers de terre sont pour certains dégoûtants, pour d’autres insignifiants, ce sont pourtant des animaux clés pour tous les écosystèmes. La famille des Lumbricina représenterait 50 % de la biomasse terrestre en zone tempérée. Toutefois, les variations de population sont énormes ; Par exemple, on considère que sur 1 m² d’épicéa contient en moyenne 10 individus, alors que jusqu’à 500 vers au m² seraient présents dans un pré non labouré et sans apport de pesticide, soit environ 1.1 tonne par hectare.

Certains estiment qu’en une année, sur un terrain d’un hectare, entre 40 et 600 tonnes de terre passent par leurs tubes digestifs. Conséquent, n’est-ce pas ? Pas étonnant que les permaculteurs ou jardiniers consciencieux de la vie fassent en sorte de les préserver. Mais cet engouement pour ces petits travailleurs discrets ne date pas d’hier : Aristote les appelait les « intestins de la terre » et Cléopâtre les honora du titre d’animal sacré, demandant aux paysans de ne pas les déranger pendant leurs labeurs et de ne pas les sortir de terre au risque de manquer de respect au dieu de la fertilité.

Turricule de ver de terre : rejets présents à la surface du sol

Pourquoi avons-nous besoin des vers de terre ?

Les vers de terre sont d’excellents indicateurs de la qualité du sol, ils jouent un rôle majeur dans la dégradation de la matière organique en décomposition, en la transformant en minéraux directement assimilables par les plantes. Autrement dit, ils fabriquent un engrais naturel 12 mois par an. En creusant des galeries, ils aèrent le sol, ce qui permet l’infiltration de l’eau et le bon développement des racines. Puisqu’au long de leur vie, ils mélangent la terre, ils aident à une meilleure structuration, au transfert du carbone et son stockage. Bref, les vers de terre sont un atout pour les écosystèmes et les jardiniers.

Si vous n’avez pas ou peu de vers de terre dans votre sol, il y a certainement une raison parmi la liste suivante :

  • manque de matière organique, donc d’aliments,
  • manque d’humidité ou sol trop sableux,
  • trop d’humidité,
  • trop de passage de motoculteur,
  • le pH est trop acide ou alcalin,
  • le sol est trop tassé ou pollué.

Parfois, nous pourrions avoir l’impression qu’il n’y a pas de vers chez vous, mais ils sont peut-être tout simplement installés en profondeur pour profiter de l’humidité.

Quelques conseils pour les aider à rester ou à revenir :

Il sera nécessaire d’apporter beaucoup de matière organique à la surface du sol, comme du paillis de feuilles, de paille, du compost mûr ou encore du BRF. Ce couvert permettra de garder en partie l’humidité nécessaire à leurs survies. Il faut faire en sorte que le pH du sol soit supérieur à 4.5, c’est pourquoi, évitez d’incorporer trop d’aiguilles ou d’écorce de pin. Enfin, pour soigner vos plantes, il est souhaitable d’utiliser des produits organiques, donc non-chimiques et si possible, de limiter le travail du sol en profondeur.

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Une grande famille où chacun a ses missions.

En France, on compte environ 150 espèces de vers ayant chacune leurs caractéristiques morphologiques, comportementales et fonctionnelles. On peut les classer en trois catégories :

  • Les Epigés affectionnent la litière en décomposition à la surface du sol, ne creusent pas ou rarement. Ils mesurent 10 cm maxi, sont souvent rouges foncés à brun pour se protéger du soleil. Sa raison de vivre : le mode 3D : Digérer, Décomposer, Déstructurer. Ils sont vendus par les fabricants de lombricomposteur.
  • Les Endogés sont reconnaissables par leurs dépigmentations. Vivant constamment dans le sol, ils sont roses. Ils s’alimentent en ingérant la matière organique du sol et rebouchent leurs galeries au fur et à mesure de leurs avancées avec leurs déjections. On les trouve à différentes profondeurs mais ils préfèrent les lieux où la matière organique est plus riche, près des racines, par exemple.
  • Les Anéciques (généralement de grande taille) chérissent la vie en galeries verticales. Ils vont chercher la matière organique en surface, l’emmènent en profondeur jusqu’à trois mètres, attendent que les micro-organismes la décomposent pour ensuite la manger avec de la terre. Leurs déjections sont visibles à la surface du sol (turricule) ou tapissent les murs de leurs galeries. Seuls leurs têtes sont pigmentées (rouge à noire). Ce sont des laboureurs.
Composteur, milieu idéal pour le développement de ces petites bêtes

Quels que soient leurs genres, les vers de terre ont la capacité d’ingurgiter 20 à 30 fois son volume de terre par jour. Il est donc dans l’intérêt de tous de les préserver. D’ailleurs, l’agriculture de conservation des sols, associant le non-labour, la couverture du sol et la diversification des rotations de cultures, en a tout à fait conscience et cherche à préserver les lombrics et autres vers terrestres, car ces techniques permettent d’obtenir une vie souterraine riche, un sol sain et fertile.

hormis les pratiques humaines, quels sont ses prédateurs ?

Les vers de terre font partie d’une grande chaîne alimentaire. Ils sont précieux pour de nombreux prédateurs, comme la taupe, le hérisson, la musaraigne, le renard roux, le blaireau, le crapaud, la grenouille, la salamandre, la couleuvre, le carabe doré et de nombreux oiseaux.

Tous ces prédateurs ci-dessus sont naturels et endémiques. Mais, depuis 2014, une nouvelle espèce de ver plat, le Platydemus manokwari a été recensée en France. Arrivant directement de la Nouvelle-Guinée, il se nourrit essentiellement d’escargots et limaces, mais il s’attaque volontiers aux lombrics. Un cas d’invasion au nord des îles britanniques par Arthurdendyus triangulatus aurait causé d’après les chercheurs « d’importantes diminutions des populations de vers de terre » et par conséquent une baisse de la fertilité des sols. 

Le plat invasif de Nouvelle-Guinée Pl – photo de Shinji Sugiura
Tête en haut à droite 

En espérant que ces quelques informations leurs seront aussi utiles qu’à vous,

A bientôt.

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