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Le rouge-gorge familier

Posted on 22 septembre 202018 février 2021 by dusentieraupotager


Un petit oiseau cherchait un arbre pour se protéger du froid de l’hiver. Mais tous les arbres lui refusèrent l’asile, excepté le houx. Malencontreusement, l’oiseau se blessa avec ses feuilles piquantes, pigmentant ainsi son poitrail en rouge. C’est ainsi que naquit le rouge-gorge. Depuis ce jour, tous les arbres perdent leurs feuilles en hiver sauf le houx ayant accepté de donner un abri au malheureux. En souvenir de cette histoire, le houx porte toujours des baies rouges.

Vous l’avez déjà croisé dans les bois, les haies, les taillis, les parcs et les jardins. Des fins fonds des contrées au centre-ville, il est toujours là, curieux et intrépide.

Cet oiseau au corsage flamboyant est le fidèle compagnon des jardiniers car ce petit opportuniste sait qu’il trouvera sa pitance en attendant patiemment que l’homme termine sa besogne. Il découvrira alors les invertébrés qu’il affectionne tant, tels que les coléoptères, les escargots, les vers et les araignées. Mais quand binette et brouette sont dans la remise, il se nourrit également de baies et petits fruits. À  cette époque, vous pouvez régulièrement le rencontrer aux abords des mangeoires.

Avez-vous déjà pris le temps d’observer sa technique de chasse si particulière ? On peut y déceler un rituel : il se perche à faible hauteur, par exemple sur un piquet, guette les alentours, plonge, capture sa proie et retourne sur son perchoir. Si le spot est bon, il renouvellera cette action jusqu’à ce qu’il soit dérangé.

Et voyez-vous le rouge-gorge n’apprécie que très moyennement d’être dérangé… c’est un oiseau agressif et territorial. Oui, oui! Cette boule de plumes pesant à peine 15-20 grammes est courageuse et téméraire. Il défendra son territoire coûte que coûte contre les oiseaux, peu importe l’espèce. S’il s’avère qu’un rouge-gorge prospecte un territoire déjà occupé, courtoisie et solidarité ne seront pas de mise. Pour des titres de propriété, le rouge gorge est capable d’engager un combat à mort. Parfois, on le retrouve même à toiser son propre reflet les plumes gonflées, les ailes abaissées avant l’assaut contre une vitre.

Malgré ce caractère belliqueux, il ne nous est pas antipathique. Est-ce dû à sa proximité notamment en hiver ou ses joviales ritournelles. En plus, d’un « tic » sec et répété assez caractéristique, il partage sa chanson mélodieuse qui lui permet toujours et encore, de marquer son territoire et de charmer madame rouge-gorge.

Cette dernière, une fois conquis par la douce sérénade, commence à prospecter le territoire de sa moitié pour y confectionner un nid à base de mousse et feuilles sèches. Elle le garnit ensuite de plumes, de poils d’animaux et d’herbes séchées. Le nid de rouge-gorge se situe parfois dans des lieux insolites : vielle boîte de conserve, boîte aux lettres, étagère de la fameuse remise, trou dans un mur, caché par des plantes grimpantes…

Beau parleur jusqu’au bout des plumes, il arrive que le mâle se plaise à chanter près de la femelle lors de la confection du nid. Cette dernière le chasse sans demi-mesure, discrétion oblige pour la sécurité des 4 à 7 œufs qu’elle y déposera à partir du mois d’avril. Deux à trois semaines plus tard, la coquille blanche mouchetée de brun-roux se brisera. Les oisillons s’envoleront deux à trois semaines plus tard. Si les conditions sont bonnes et que le coucou n’a pas pondu dans leur nid, le couple pourra nicher une deuxième fois.

Un peu d’histoire… un peu de folklore… un peu d’imagination...

Au Moyen Age, les oiseaux étaient non seulement les messagers du printemps, mais aussi ceux de l’amour. A cette époque, les jeunes filles s’en remettaient aux oiseaux pour connaître leur avenir amoureux. Un rouge-gorge présageait un mariage avec un marin, un moineau était synonyme de mariage heureux avec un homme peu fortuné tandis qu’un chardonneret était synonyme d’union avec un homme riche.

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