En cette journée ensoleillée d’hiver, nous avons usé nos semelles et onglons sur les sentiers forestiers de Douzillac, St Germain du Salembre et St Jean d’Ataux. Le chant des oiseaux, le clapotis des ruisseaux, le craquement des feuilles sous nos pas ou encore le grincement des branches sous l’effet du vent ont été, une fois de plus, une source d’apaisement. Rien de tel qu’une bonne marche pour se ressourcer.
Voici quelques clichés de cette boucle d’environ 17 km.
Vue sur les murs d’enceinte et les toits du Château de Mauriac bâti aux XVe et XVIe siècles.
Montaigne, philosophe, humaniste et moraliste et écrivain français y fit halte en 1581.
En début de parcours, les biquets sont comme des enfants à l’énergie débordante. Dès que je les appelle, c’est la course! 😉
Quelques centaines de mètres plus haut, nous avons une magnifique vue de la Vallée de l’Isle
Nous poursuivons notre chemin sur les hauteurs de Douzillac au milieu des plantations de pins. La végétation évolue et s’appauvrit au fur et à mesure que les plantations s’intensifient. Même les biquets ne cherchent plus à grignoter. Nous avons hâte de retrouver les forêts de feuillus ou mixte.
En attendant, nous faisons une petite halte aux abords d’une coupe. Cela nous permet d’avoir à nouveau, un paysage dégagé pour apprécier ce massif forestier d’environ 50 000 ha.
Haddock en pleine action. Ce n’est pas son meilleur profil…
Il me semble que ce panneau a du mérite: il résiste aux épreuves, coûte que coûte, pour mener à bien sa mission : guider les pèlerins.
Petites touches vertes lumineuses au milieu des bois, je raffole des mousses en cette saison. Ces végétaux miniatures représentent une des premières lignées des plantes terrestres. Elles sont sur terre depuis des centaines de millions d’années.
Nous passons près d’une ruine, les reste d’un passé disparu. Mon imagination se met au travail : j’y entends les cris de joie des enfants, j’y vois des personnes âgées le dos courbé par une vie bien remplie… Et pendant que je rêve, mes petits loups explorent.
Quelques kilomètres plus loin, nous voici aux limites de la commune de St Jean d’Ataux. Les voici, enfin, les forêts mixtes tant attendues et les biquets se remplissent la panse à cœur joie.
Nous progressons vers un milieu plus humide. Bien que ce ne soit pas le milieu préféré des chèvres, ils sont maintenant habitués : « Même pas peur!!! » ! »
Le petit hameau du Puy de Siorac
Charmant, n’est-ce-pas ?
Petite halte au lavoir.
De retour chez eux, je n’ai même pas eu le temps d’enlever mon sac que tout le monde s’est installé pour une sieste bien méritée. Avouons le, je me suis également installée avec eux… et j’ai somnolé quelques minutes…
A bientôt à la découverte des sentiers de Dordogne.